소멸(消滅)과 단절(斷絶) 넘어로 - 이일 (미술평론가) (1991년)

박철 0 3,419

소멸(消滅)과 단절(斷絶) 넘어로

朴哲 파리에 부쳐

 

우리 조상 전래의 가옥, 그것은 곧 우리 선조들의 슬기의 상징이기도 하다.

기와 또는 낱가리 지붕에서부터 기둥, 창틀, 문짝, 문고리 등 모두가 그들의 삶의 슬기를 말해주고 있다. 그리고 그것을 우리는 오늘의 문명사회에서 잃거나 또는 잊어가고 있는 것이다.

그러나 박철에게 있어 그것은 단순한 복고(復古)취향으로 머무는 것은 아니다. 옛 사물의 단편을 통해 오히려 그는 그 속에 담겨진 조상들의 슬기와 얼을 되살리려 하고 있으며 그가 화면에 정착시키는 일련의 영상 세계는 바로 옛 조상들의 소박한 삶 그 자체의 잔상(殘像)이기도 한 것이다.

오늘날에도 우리는창호지를 바른다고 한다. 이 행위는 우리의 가장 전통적 생활 양태의 하나이거니와, 박철은 말하자면 창호지를 바르듯 화면을 꾸려가는 것이다. 그리고 그창호지는 두말할 것도 없이 전래(傳來)의 하지이며, 박철의 작업 역시 같은 한지 및 그 원료인 닥종에 의한 작업이다.

물론 한마디로 한지 작업이라고는 하되, 그 절차가 그처럼 단순한 것은 아니다. 작가 자신의 말에 의하건대 그 작업은소멸되는 창이나 부서지는 문처럼 한 모퉁이를 좌우상하 또는 별렬식(竝列)으로 틀(석고 또는 시멘트)을 만든 다음, 고서(古書)나 닥종이, ()한지를 찢어 겹겹이 반복적으로 붙여 말린 다음, 떼어내는 틀에 의한 성형(成形)작업이다.

기법상으로 볼 때 그것은 일종의 프레싱(pressing)수법의 채용이라 할 수 있으며 그것은 곧 탁본(拓本)이라는 우리 조상 전래의 수법의 현대적 재생(再生)이라 해도 좋을 것이다. 그리하여 박철이 말하는 틀에 의한 성형 작업에 있어서는 대상의 구조 자체도 탁본됨으로서 화면이 저부조(低部彫:bas-reliet)의 형태를 지니게 되는 것이다. 뿐만 아니라, 창틀, 문살 등의 부조적 처리는 한지의 텍스츄어와 함께 실질적인 물질성을 간직하게 되며, 그리하여 그의 회화는 일종의 의사(疑似)=오브제(Pseudo-objet)가 되는 것이다.

하기는 화면에 정착된의사=오브제로서의 사물들이 그대로 옛 모습을 간직하고 있는 것은 물론 아니다. 그것들은 시간에 따라 마멸되고 부서지고 단편화되고 또는 아예 사라져버리기도 한 것들이다. 그리나 그 소멸, 단절 넘어로, 또 드러난 것과 감추어진 것 넘어로 태고적의 세월은 여전히 오늘에로 이어지고 있으며 박철은 그의 작품을 통해 바로 그 세월의 자취를 추적하고 되살리고 있는 것이다.

1991.5

이일(李逸) 미술평론가

Transcending extinction
or discontinuation

Pak Ch’ol-s art show in Paris

Our traditional housing is a symbol of the earthy wisdom of our ancestors. The roofing, pillars, window frames, door panels and doorpulls, aIl, are vestiges of their life. And these are a legacy either being lost or forgotten in today's modernized society.

Pak Ch’ol’s work involves first of all the retracing at those vestiges of the past. He collects broken door panels. roof tiles, doorpulls and matting from dilapidated houses to make them the motif of his work.

But his pursuit is more than mere manifestation of reactionalism. What he attempts is to recapture the spirit of his ancestors in the fragments of things of old. What he creates is the afterimages at the simple, undefiied life at his ancestors.

Pak ch’ol Creates his work in the same manner as our ancestors pasted the paper on the window frames, the paper being Korea’s traditional rice paper. He makes impressions of window frames or door panels that are disappearing from our lives in wet plaster or cement ground to make a frame for his work. He then pastes pieces torn from the pages of old books or fragments of colored rice paper over it layer upon layer. Men the multi-layered pieces of the paper are dry he removes them from the frame. Thus the process is a formative one using a frame.

 It is a variation of the pressing technique and a modern version of Korea’s traditional t'akpon (rubbing) method. Pak Ch’ol's work has a bas-relief effect because it includes the structure of the frame itself in the subject of rubbing. And his work assumes the quality of a pseudo-object by combining the bas-relief effect with the texture of the rice paper.

The pseudo-object of course dones not retain the original shapes of the objects depicted for the objects are subject to defacement, breaking-up and discontinuation with the passage of time. But the flow of time is never interrupted by the process of decay What pak Ch'ol is after is retracing the marks left by the flow of time.

Lee Yil (Critique d'art)

Au-dela de la rupture er
de la disparition

La maison de style traditionnel coréen est Ie symbole de la sagesse de nos ancêtres. A partir des éléments de tuile er de chaume jusqu'à ceux des colonnes, des grilles de fenêtre, des baltants de porte er des poignées de porte, toutes ces choses-Ià nous parlent de leur intelligence profonde.

Cependant, nous Ies voyons aujourd'hui disparaître dans notre société civilisée.

L’artiste, PARK chol, essaie de retrouver Ia trace de cette sagesse qui est en train de se perdre petit à petit Alors, il a commencé à ramasser par exemple, des tuiles cassées, des anneaux d'une porte, des nattes circulaires et toutes sortes de cadres de portes cassées venant de vieilles maisons de style coréen‘ Ces éléments sont constamment présents dans son travail artistique depuis des années.

 Pourtant, PARK chol n‘est pas un simple passéiste qui adore uniquement Ies vieilles
pierres. A travers d'anciens objets, il cherche à faire renaître l'âme de nos ancêtre dans la mesure où toutes les images que l'artiste fixe sur sa toile sont le reflet persistant de la vie humble laissée par nos ancêtres.

Même aujourd'hui, on dit souvent “On calle du papier de riz sur la fenêtre.” Cet acte était un des aspects les plus significatifs de la vie des anciens coréens. Quant à PARK chol, il travaille sa taile dans ce sens-Ià. C'est-a-dire qu'il peint comme s’il collait du papier sur la fenêtre. L‘artiste utilise le papier de riz er aussi du mûrier.

Bien sûr, ce travail artistique à partir du papier traditionnel coréen ne paraît pas aussi simple que l‘on Ie croit. D’appes I'artiste, cela ressemble à la méthode de la chirurgil esthétique. Tout d'abord, il jette un angle de fenêtre ou de porte moulés en plâtre (quelque-fois en ciment) tout en composant fenêtre ou de porte moulés en plâtre (quelquefois en ciment) Tout en composant harmonieusement Ia plan pictural, tantôt parallèlement. tantôt de gauche à droite, tantôt de haut en bas. Ensuite il déchire en petito morceaux une quantité de feuillès d'anciens pour les coller sur le moule. Il repète cette opération plusieurs fois. Et enfin, il les laisse sécher avant de les décoller.

Techniquement parlant, on peut dire que l’artiste emprunte la technique du pressing que nous pouvons considérer comme étant Ia redécouverte de notre technique traditionnelle du frotlis, qu'on appelle “TAKBON” En travaillant ainsi comme un chirurgien esthétique, l'artiste obtient Ies effets de bus-relief grâce à la structure de l’objet qu'il utilise. De plus la texture du papier de riz ou du mûrier fait mieux ressortir l'aspect matériel réel de l’objet qu'il fixe sur la toile.

En effet, des objets fixés sur la toile, ce que j'appelle “Pseudo-objet" ne gardent pas la même forme que celle de l'ancien temps. Avec le temps, ces vieilles choses-Ià tantôt s’usent par frottement, tantôt se cassent, tantôt une partie se perdent ou disparaissent complètement.

Mais ou-delà de cette disparition et de cette rupture, er de ce qui est caché er de ce qui n’est pas caché, le temps lointain continue à couler jusqu à nous ; l'artiste PARK chol est à la recherche du temps perdu.

Lee Yil (Critique d’art)​

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